Une maison porte toujours l’empreinte de celles et ceux qui l’habitent. Les paysages, l’architecture, les éléments qui composent notre cadre de vie, influencent souvent les pratiques et l’usage des lieux. On ne construit pas, on n’habite pas de la même façon près de l’océan ou aux abords d’une grande ville.
En Gironde, la diversité des occupations se lit à travers les différents types d’habitation. L’Arcachonnaise, et plus modestement la Soulacaise, répondent aux aspirations d’une société qui découvre, à la fin du XIXe siècle, les saveurs
de la villégiature au grand air et des bains de mer. Dans l’agglomération bordelaise, l’échoppe, initialement destinée aux populations laborieuses et aujourd’hui habitat très prisé des néo-Bordelais, marque la physionomie de la ville de part et d’autre des boulevards.
La Girondine ou la Landaise reflètent, à travers leurs propres évolutions, les transformations de la société rurale, de même que la maison ostréicole évoque, avec ses couleurs ou les matériaux employés, une séquence de l’histoire du Bassin d’Arcachon. Les maisons Art déco, celles de la Cité Frugès conçues par Le Corbusier – aujourd’hui classées à l’Unesco – ou celles des années 1950, traduisent, chacune à leur époque, la quête du « confort moderne ».

Fort du succès des deux premiers ouvrages parus en 2009 et 2010, ce livre fait redécouvrir, en un seul volume entièrement revisité, actualisé, augmenté, ces « Maisons de Gironde », qui témoignent d’une grande richesse de styles et portent en elles la diversité d’un territoire.

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