Bâtiments agricoles  | enregistrements trouvés : 8

Document réalisé dans le cadre de la campagne nationale lancée en 2002-2003 par le ministère de la Culture sur la promotion de la qualité architecturale. Six exploitants agricoles font part de leur expérience de la construction. Ils ont tous fait appel à des aides extérieures (architecte, conseiller bâtiment, conseiller CAUE) et s'accordent à reconnaître l'apport essentiel des ces professionnels à la réussite de leur projet. On trouvera dans ce guide toutes les informations nécessaires : cadre législatif, acteurs, étapes de la construction, matériaux, adresses utiles, bibliographie.

Conséquence de la réduction du nombre d'exploitations en zone rurale, de nombreux bâtiments ont perdu leur usage agricole. Ainsi, quelque trois millions d'anciens bâtiments agricoles resteraient en attente d'utilisation. Le Conseil économique et social préconise des mesures pour la sauvegarde et la valorisation de ce patrimoine, facteur de dynamisation et source d'emplois pour ces territoires dont l'image contribue à l'attractivité de la France. Les nouvelles utilisations du bâti agricole participent de la revitalisation des territoires ruraux.

Spécificités et enjeux de la construction agricole contemporaine

23 études de cas présentant des réalisations récentes

Perçue comme vecteur d’image de marque, l’architecture des bâtiments agricoles suscite de plus en plus l’intérêt des producteurs, des collectivités, mais aussi des habitants des villes et des campagnes, soucieux de leur alimentation et de leur cadre de vie.

Trait d’union entre deux mondes, celui du maître d’ouvrage exploitant et celui de l’architecte concepteur, Nouvelles architectures agricoles présente les spécificités et enjeux de la construction agricole.

La première partie expose le déroulement d’un projet d’architecture dans le contexte particulier de la commande agricole : étude des besoins, choix du terrain, implantation dans le respect du paysage et des règles d’urbanisme, choix techniques (structures, matériaux, équipements).

Une seconde partie détaille les espaces spécifiques aux bâtiments de production : stockage, lieux de vie des animaux et des hommes, ateliers de transformation, etc.

Ces chapitres techniques très illustrés sont complétés de contributions d’universitaires, de techniciens et de praticiens, sous forme d’articles thématiques.

Enfin, une vingtaine d’études de cas présentent, photographies en couleurs et documents graphiques à l’appui, des réalisations agricoles récentes choisies dans tous les secteurs d’activité pour leur diversité et leur qualité, tant en France qu’à l’étranger (Suisse et Autriche).

Les plus de l'ouvrage : - Cet ouvrage présente les spécificités et les enjeux de la construction agricole du point de vue du maître d’ouvrage et de celui de l’architecte concepteur.
- Il expose le déroulement étape par étape d’un projet d’architecture, dans le contexte particulier de la commande agricole.
- Pratique, il dispose d’une vingtaine d’études de cas, et documents graphiques présentant des réalisations agricoles récentes.
- Cet ouvrage en couleur est présenté sous forme d’articles thématiques, complétés de contributions d’universitaires, de techniciens et de praticiens.

Pour qui ? : L’ouvrage s’adresse aux architectes, aux maîtres d’ouvrage publics ou privés, aux collectivités locales, ainsi qu’aux organisations professionnelles (chambres d’agriculture, sociétés d’intérêt collectif agricole d’habitat rural) et aux organismes de mission de service public, comme les CAUE et les parcs naturels régionaux.

Pour conserver le témoignage de ces "cathédrales du vin", l'Inventaire général du patrimoine culturel de la Région Languedoc-Roussillon a réalisé un recensement exhaustif de toutes les caves coopératives de la région et des distilleries du département de l'Hérault. On trouvera dans ce bel ouvrage l'histoire des caves qui s'est écrite à travers le mouvement coopératif viticole français depuis plus d'un siècle, traversant les grandes crises du Midi viticole, jusqu'à la mondialisation qui pose aujourd'hui la question de leur reconversion. L'architecture de ces édifices, marquée par l'identité méridionale, des décors sculptés aux matériaux, appartient au patrimoine industriel et culturel de la région. Ce livre en révèle toute l'importance.

Une mise en lumière de la richesse du patrimoine viticole du Coeur d''Hérault et de ses possibilités de valorisation

L’activité viticole a marqué et marque encore très fortement le territoire du Cœur d’Hérault.

Les dernières décennies ont connu des années difficiles, qui ont vu l’arrachage définitif de plusieurs centaines d’hectares de vignes, la fusion de caves viticoles en difficulté. Mais paradoxalement, nous constatons aujourd’hui une dynamique positive et un potentiel économique renouvelé. Il est vrai que le Cœur d’Hérault possède de grands crus et des vins de qualité exceptionnelle, à la renommée internationale, notamment grâce à des terroirs diversifiés et des savoir-faire enviés. Une image à valoriser, bien comprise de nos viticulteurs, qui mettent en avant l’excellence des produits et des hommes qui les élaborent, afin de conquérir de nouveaux marchés.

Mais quoi de plus culturel que la vigne et le vin ?

Si l’histoire de la vigne se confond avec celle du bassin méditerranéen, il est évident que notre « petit bout de méditerranée » qu’est le Cœur d’Hérault a lui aussi une partie de ses racines en commun avec celles des cépages qui marquent nos paysages. La présence massive des caves coopératives, l’architecture viticole villageoise, le fantôme discret de l’ancien chemin de fer, les maisons bourgeoises et entrepôts des négociants de Clermont l’Hérault, les masets épars ponctuant les campagnes… tant de témoignages qu’il nous faut mieux comprendre et valoriser pour que ce patrimoine en héritage accompagne le rayonnement et le développement d’aujourd’hui.

Cet ouvrage, issu de l’étude confiée à Marie-Ange Lasmènes, ethnographe, et Marine Robillard, anthropologue, synthétise les premières pistes à explorer, pour mieux connaître le patrimoine viticole, le valoriser et le préserver. Une première étape pour le Pays Cœur d’Hérault, qui considère le patrimoine viticole comme l’un des vecteurs d’interprétation et de compréhension du territoire.

L’ouvrage est disponible gratuitement dans les mairies, bibliothèques, offices de tourisme et caveaux du Cœur d’Hérault, et par courrier sur demande.

La dernière décennie du XIXe siècle marque la fin d’une période d’expansion viticole en Languedoc et Roussillon débutée sous le second Empire. Le marché du vin, dérégulé et saturé par la surproduction, objet de fraudes massives et de pratiques commerciales agressives, chute brutalement.

Avec l’aide des pouvoirs publics, les syndicats agricoles militants créent jusqu’à 582 caves coopératives à partir de 1901 ainsi que toute une organisation sociale de mutuelles d’assurance et de caisses de crédit. L’architecture des caves se lit alors comme un manifeste politique et social, qui témoigne de l’élan communautaire émancipateur et égalitaire des coopérateurs, montre à tous leur puissance syndicale et affiche la réussite du modèle d’une viticulture populaire fondé sur la solidarité, le travail, la démocratie.

Née de la crise au début du XXe siècle, la cave se pare d’une signification nouvelle avec la crise du début du XXIe. Dans bien des cas, elle est érigée en symbole d’une ruralité qui entend continuer à vivre de son travail, défend l’idée de communauté villageoise, veut préserver l’authenticité de son terroir et l’originalité de son mode de vie. La cave devient alors un patrimoine vivant, une référence commune et un point d’équilibre dans des campagnes en pleine mutation.

Pour commander cet ouvrage merci de télécharger le bon de commande ci-dessous et de le retourner à l'adresse indiquée accompagné de votre règlement.

La modernisation des fermes de 1945 à 1999

En un demi-siècle, la société paysanne a connu une mue stupéfiante, dont les effets se sont lus rapidement et violemment dans les paysages. Tandis que les remembrements remodelaient les territoires au gré des nouvelles pratiques agricoles, la standardisation gagnait les édifices désormais bien éloignés de la diversité des constructions traditionnelles. Si cet aboutissement est bien connu, les raisons et les modalités qui l’ont produit demeurent opaques.

À travers l’évolution des édifices, cet ouvrage révèle les ressorts politiques, économiques et réglementaires de la transformation du monde rural durant la seconde partie du XXe siècle. Portés par des acteurs divers aux motivations multiples, de l’État aux dépositaires d’intérêts privés, en passant par les territoires, ces nouveaux modes d’organisation des campagnes modifient en profondeur et à un rythme soutenu les paysages, mais également la sociologie et l’organisation du monde paysan.

Ce voyage dans l’histoire de l’architecture agricole, richement illustré et documenté, expose ainsi le processus complexe d’une modernisation, depuis les idéologies du progrès issues des Trente Glorieuses jusqu’au surgissement des questions environnementales, dans laquelle les résistances et les ajustements rusés des héritiers de la tradition eurent toute leur place.

Les plus de l'ouvrage :
- Cet ouvrage est composé de nombreuses illustrations
- Il est articulé en trois parties suivant un ordre à la fois chronologique et thématique

Pour qui ? :
Cet ouvrage est destiné aux architectes, étudiants, historiens, universitaires, spécialistes des questions agricoles.