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Cote : SOC-URB/37
Loin des territoires de la banlieue, des cités HLM et des lotissements, à l'opposé des enclaves et des ghettos, les espaces publics centraux jouent un rôle déterminant de production et d'apprentissage de l'urbanité, cette " qualité de l'homme de la ville " qui autorise le bien vivre ensemble dans la cité. La rue de la République, première rue piétonne de Lyon, très fréquentée par les jeunes des banlieues et les nouveaux citadins, fonctionne ainsi comme lieu de mixage des cultures urbaines et d'initiation à " l'esprit public ". Sur fond d'anonymat et de mouvement incessant la flânerie constitue l'activité dominante d'un public qui vient pour voir et être vu, pour goûter l'imprévu et la différence, et sortir ainsi de l'ordinaire de ses milieux d'appartenance. A partir d'un travail fin d'écoute et d'observation des comportements des passants, les chercheurs de Trajectoires mettent en évidence le rôle de désenclavement et de socialisation de cet espace, l'un des rares qui assurent, à l'échelle de l'agglomération, l'intégration des diverses mémoires et valeurs citadines.
Loin des territoires de la banlieue, des cités HLM et des lotissements, à l'opposé des enclaves et des ghettos, les espaces publics centraux jouent un rôle déterminant de production et d'apprentissage de l'urbanité, cette " qualité de l'homme de la ville " qui autorise le bien vivre ensemble dans la cité. La rue de la République, première rue piétonne de Lyon, très fréquentée par les jeunes des banlieues et les nouveaux citadins, fonctionne ...
ANTHROPOLOGIE ; ESPACE PUBLIC
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