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Documents  Ecole Nationale Supérieure du Paysage | enregistrements trouvés : 4

     

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Cote : ENV-PAYS/170

Le paysage est souvent vécu comme une expérience de l’air libre. Et c'est aussi la plupart du temps l’expérience la plus silencieuse et la plus naturelle qui soit. Sans y penser, notre souffle communique avec celui du paysage. Nous vivons de ces deux souffles, le nôtre et celui du paysage.
Or il est urgent de réfléchir au paysage du point de vue de l’air qu’on y respire. Car nous respirons les paysages, ceux que nous vivons et fabriquons collectivement, nous ne faisons pas que les regarder et les traverser de façon plus ou moins innocente. La question posée aux paysages est alors : que nous donnent-ils à respirer ? Que nous donnent-ils, non seulement à voir, mais à sentir et à vivre ?
Ce numéro des Carnets du paysage propose d’explorer cette relation respiratoire et aérienne avec le paysage dans toutes ses dimensions : sanitaires et environnementales, mais aussi projectuelles, existentielles, esthétiques et imaginaires.
Le paysage est souvent vécu comme une expérience de l’air libre. Et c'est aussi la plupart du temps l’expérience la plus silencieuse et la plus naturelle qui soit. Sans y penser, notre souffle communique avec celui du paysage. Nous vivons de ces deux souffles, le nôtre et celui du paysage.
Or il est urgent de réfléchir au paysage du point de vue de l’air qu’on y respire. Car nous respirons les paysages, ceux que nous vivons et fabriquons ...

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Cote : ENV-PAYS/171

Cette planète que nous appelons Terre est en fait composée d’eau à près de 75 %. Eau salée principalement (mers et océans), mais aussi eaux douces sous forme de lacs, de fleuves et de rivières, de marais, de glaciers, de vapeurs, de nappes phréatiques. Mais cette abondance est aussi une apparence, du point de vue des sociétés humaines installées à la surface de la planète.
Plus exactement, l’eau douce, qui ne représente que 2,5 % du total des eaux terrestres, est très inégalement répartie, et parfois difficilement accessible pour de nombreuses populations. On compte qu’environ un tiers des êtres humains n’a pas accès à l’eau et que plus de la moitié n’a pas accès à l’eau potable.
L’incidence de l’eau (c’est-à-dire de sa présence et de son absence, de son abondance et de sa rareté) sur les paysages et les sociétés qui les habitent peut s’observer partout sur la planète. L’eau, c’est la vie, et c’est aussi un milieu, un ensemble de techniques et d’ingénieries de contrôle et d’usage, des habitudes sociales, des règlements juridiques, des choix politiques, des représentations symboliques. Tous ces éléments interviennent dans la fabrication des paysages de l’eau.
Les Carnets du paysage poursuivent leur exploration de la place de ce qu’on appelle traditionnellement les “éléments naturels” dans les paysages que les êtres humains, et plus généralement les êtres vivants, habitent et transforment.
Cette planète que nous appelons Terre est en fait composée d’eau à près de 75 %. Eau salée principalement (mers et océans), mais aussi eaux douces sous forme de lacs, de fleuves et de rivières, de marais, de glaciers, de vapeurs, de nappes phréatiques. Mais cette abondance est aussi une apparence, du point de vue des sociétés humaines installées à la surface de la planète.
Plus exactement, l’eau douce, qui ne représente que 2,5 % du total des ...

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Cote : ENV-PAYS/172

L’apparition des mégafeux, leur développement, leur persistance et leur brutalité ont mis en évidence plusieurs problématiques environnementales contemporaines auxquelles les paysages doivent faire face. Et, en vérité, l’expérience extensive de l’incendie permet aussi de révéler la puissance existentielle, psychologique et morale des paysages sur la vie humaine, individuelle et collective. La disparition brutale, par le feu, de leurs paysages vécus, quotidiens, installe un sentiment durable d’absurdité dans l’existence des hommes et des femmes qui y vivaient ou qui les fréquentaient.
Cependant, face à ce feu destructeur, d’autres représentations et d’autres attitudes sont également possibles. Le feu fait partie des pratiques culturales les plus anciennes, un peu partout sur le globe. Les feux contrôlés jouent un rôle important dans l’entretien et le nettoyage des sols, et dans leur régénération. Outre le feu du travail et de la production, il y a le feu domestique, le foyer, cette source de chaleur et de lumière qui a été longtemps le centre imaginaire de l’intimité familiale et de l’hospitalité visà- vis des étrangers. Le feu accompagne la vie sociale, dans ses moments de peine comme dans ses moments festifs. Le feu est vie et mort, mort et vie. Il est passage. Il crée et détruit les paysages, il les métamorphose.
L’apparition des mégafeux, leur développement, leur persistance et leur brutalité ont mis en évidence plusieurs problématiques environnementales contemporaines auxquelles les paysages doivent faire face. Et, en vérité, l’expérience extensive de l’incendie permet aussi de révéler la puissance existentielle, psychologique et morale des paysages sur la vie humaine, individuelle et collective. La disparition brutale, par le feu, de leurs paysages ...

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Cote : ENV-PAYS/173

Durant toute l’Antiquité et le Moyen Âge, l’astronomie a représenté la Terre comme le centre du monde. Puis, après le XVI siècle, elle est devenue une planète, équivalente à toutes les autres étoiles peuplant l’univers. Mais aujourd’hui, la Terre redevient un centre, en un tout autre sens qui est moins
astronomique que politique, écologique et existentiel.
À la fois sol de la vie et planète en mouvement dans l’univers, support nourricier des existences et matière des constructions humaines, la terre est désormais placée au centre de toutes les attentions. Une terre qui se présente aussi à nous sous la forme de matériaux transformés et déplacés, créant ainsi de nouveaux paysages, et qui est également l’objet et le théâtre d’interventions artistiques de toute nature.
Avec les trois autres éléments (l’air, l’eau, le feu) auxquels Les Carnets du paysage ont consacré un dossier précédemment, elle constitue le milieu, aujourd’hui abîmé, au sein duquel néanmoins il sera donné aux sociétés humaines de vivre. La Terre est un nouvel acteur politique, qu’il s’agit de reconnaître comme tel, dans toutes ses dimensions.
Durant toute l’Antiquité et le Moyen Âge, l’astronomie a représenté la Terre comme le centre du monde. Puis, après le XVI siècle, elle est devenue une planète, équivalente à toutes les autres étoiles peuplant l’univers. Mais aujourd’hui, la Terre redevient un centre, en un tout autre sens qui est moins
astronomique que politique, écologique et existentiel.
À la fois sol de la vie et planète en mouvement dans l’univers, support nourricier des ...

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Dossier thématique

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