m
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation d'un simple cookie d'identification. Aucune autre exploitation n'est faite de ce cookie. OK

Documents  PHILOSOPHE | enregistrements trouvés : 3

     

-A +A

P Q

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
V

- 190
Cote : ARCH-GEN/14

Comment la philosophie sollicite t'elle l'architecture et comment l'architecture sollicite t'elle la philosophie ? Recueil d'essais pour un rapprochement, un dialogue entre architectes et philosophes.

ARCHITECTURE ; PHILOSOPHE ; RAPPORT ART-ARCHITECTURE

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y

- 480
Cote : SOC-GEN/31

Par la fenêtre nous prenons des nouvelles du monde. Mais ouvrir une fenêtre, c’est non seulement s’ouvrir au monde, y plonger par le regard, c’est aussi le faire entrer, élargir notre propre horizon. Jadis, la fenêtre, via la peinture, a dessiné les territoires du monde, métamorphosant dans son cadre le pays en paysage. On a cependant négligé que cette fenêtre qui ouvre sur l’extérieur trace aussi la limite de notre propre territoire, qu’elle dessine le cadre d’un « chez soi ».
La fenêtre qui ouvre sur le monde ferme notre monde, notre intérieur. Moi et le monde – ils se croisent à la fenêtre. « Qu’est-ce que le moi ? Un homme qui se met à la fenêtre pour voir les passants », répondait Pascal. Se pencher sur la fenêtre, ce sera réfléchir sur ce bord où viennent se rencontrer le plus lointain et le plus proche, et sur le fait que la fenêtre oblige peut-être à concevoir que le Moi et le Monde ne peuvent que se penser ensemble – jusqu’à ce point : et si la subjectivité moderne était structurée comme une fenêtre ? C’est ici, tout de suite, qu’il faut préciser : pas n’importe laquelle : la fenêtre née à la Renaissance. Et là encore, pas n’importe laquelle : la fenêtre de la peinture, la fenêtre du tableau, exactement, celle inventée par Alberti. Voilà l’hypothèse, elle donne le fil de l’histoire.
En grand hommage à l’idiot chinois de la fable qui, quand le maître montre du doigt la lune, regarde le doigt, j’invite donc ici à regarder la fenêtre. Invitation à détourner notre regard fasciné de spectateur du spectacle vers l’objet qui ferme et ouvre notre regard – la fenêtre.
Par la fenêtre nous prenons des nouvelles du monde. Mais ouvrir une fenêtre, c’est non seulement s’ouvrir au monde, y plonger par le regard, c’est aussi le faire entrer, élargir notre propre horizon. Jadis, la fenêtre, via la peinture, a dessiné les territoires du monde, métamorphosant dans son cadre le pays en paysage. On a cependant négligé que cette fenêtre qui ouvre sur l’extérieur trace aussi la limite de notre propre territoire, qu’elle ...

PHILOSOPHE

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y

- 208
Cote : ARCH-GEN/54

Peut-on être architecte sans avoir lu Heidegger ?
Peut-on bâtir au sens vrai sans avoir approché la pensée, complexe et profonde, de l’auteur, en 1951, de l’essai « Bâtir, habiter, penser » ? La question peut sembler incongrue ; elle s’impose pourtant comme une évidence à la lecture de ce livre.
Partant du fait qu’il ne suffit pas d’être abrité pour habiter, différence primordiale que Heidegger établit tandis que l’Allemagne de l’après-guerre construit à tout-va, c’est à la question de l’être de l’homme qu’il en vient. Et, au fil de sa réflexion, l’architecte, que le philosophe appelle à être jardinier du monde, se révèle être un protagoniste clé de l’accomplissement de l’existence humaine.
La dissection méthodique et éclairante du raisonnement heideggérien opérée ici a le mérite de ne pas s’adresser aux seuls philosophes ; tout architecte ou apprenti architecte y trouvera matière à nourrir à la fois sa sensibilité intime et sa pratique. À l’instar d’un Alvar Aalto ou d’un Peter Zumthor dont les emblématiques thermes de Vals, décryptés dans cet ouvrage, sont une incarnation consciente et explicite de ce que l’architecture doit au philosophe allemand.

AUTEUR
« De la simplicité, dans laquelle la terre et le ciel, les divins et les mortels, se tiennent les uns les autres, le bâtir reçoit la direction dont il a besoin pour édifier des lieux. » — Martin Heidegger.

Céline Bonicco-Donato est maître de conférences à l’école d’architecture de Grenoble. Ancienne élève de l’École normale supérieure, agrégée et docteur en philosophie, elle a d’abord développé ses recherches sur la sociologie urbaine de l’école de Chicago (Une archéologie de l’interaction, De David Hume à Erving Goffman, Paris, Vrin, 2016).
Elle travaille désormais sur les dimensions esthétiques et politiques des atmosphères architecturales, au sein de l’équipe Cresson, umr Ambiances, Architectures, Urbanités (Ensa Grenoble).
Peut-on être architecte sans avoir lu Heidegger ?
Peut-on bâtir au sens vrai sans avoir approché la pensée, complexe et profonde, de l’auteur, en 1951, de l’essai « Bâtir, habiter, penser » ? La question peut sembler incongrue ; elle s’impose pourtant comme une évidence à la lecture de ce livre.
Partant du fait qu’il ne suffit pas d’être abrité pour habiter, différence primordiale que Heidegger établit tandis que l’Allemagne de l’après-guerre ...

PHILOSOPHE

... Lire [+]

Filtrer

Type
Date de parution
Descripteurs
Auteurs
Dossier thématique

Z