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Cote : URB-VIL/228
L'auteur, chantre et protagoniste actif de la "reterritorialisation"
Le territoire local n'est plus connu par les habitants comme bien commun, producteur des éléments de reproduction de la vie biologique (eau, air, terre, nourriture feu, énergie) ou sociale (relations de voisinage, conviviales, communautaires, symboliques). La dissolution des lieux dans le cadre d'un processus de déterritorialisation de la vie, produit une perte totale de souveraineté pour les individus comme pour les communautés locales.
La notion de territoire considéré comme bien commun a été reléguée par la civilisation contemporaine à quelques aires territoriales limitées : les aires naturelles protégées, les biens culturels et paysagers, ce qui a produit un système dual d'utilisation du territoire. Contre cette tendance, A2M Préconise un "retour au territoire" qu'il décline à travers une série de concepts, de moyens et d'objectifs : le territoire comme bien commun, la reterritorialisation, la conscience du lieu, l'auto-gouvernement du territoire, la biorégion comme instrument interprétatif et projectuel du retour à la terre, les cultures et les savoirs du territoire et du paysage comme "fondations cognitives de la biorégion", des systèmes productifs locaux valorisant le patrimoine de la biorégion, la valorisation des ressources énergétiques locales pour l'autoproduction de la biorégion, des "pactes ville-campagne" jouant sur la multifonctionnalité agro-forestière, un fédéralisme participatif auto-centrant le gouvernement et la production sociale, la "production sociale du paysage", une recomposition des savoirs visant à l'autosoutenabilité de la biorégion.
L'ONU prévoit 6,4 milliards d'habitants urbains sur 9 en 2050, les villes seraient alors des mega-régions de dizaines de millions d'habitants au lien social brisé et à l'espace public dissolu. Pour lutter contre ce phénomène, l'auteur présente sa piste d'amélioration : la biorégion.
L'auteur Alberto Magnaghi, également auteur de "Le projet local" défend un urbanisme alternatif porteur d’un développement local, auto-soutenable, qui donne une valeur primordiale à la diversité, aux particularités identitaires et aux savoir-faire locaux. Le territoire devient l’acteur central de la production de la richesse (durable) et de l’économie (solidaire), en mettant en relation culture et nature, à travers une autogestion responsable des communautés locales. Le territoire est considéré comme un bien commun.
Editions Eterotopia France, Rhizome, 2014, Format 21 x 15, 176 pages, ISBN 979-10-93250-00-7
L'auteur, chantre et protagoniste actif de la "reterritorialisation"
Le territoire local n'est plus connu par les habitants comme bien commun, producteur des éléments de reproduction de la vie biologique (eau, air, terre, nourriture feu, énergie) ou sociale (relations de voisinage, conviviales, communautaires, symboliques). La dissolution des lieux dans le cadre d'un processus de déterritorialisation de la vie, produit une perte totale de ...
TERRITOIRE ; SOCIOLOGIE URBAINE ; ECOLOGIE URBAINE
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