Documents  GARD, Nîmes | enregistrements trouvés : 13

Les mutations d'une ville qui inaugure, au début des années 1980, le discours sur la modernité et les premières affirmations de la ville entrepreunariale, en ce sens une ville exemplaire pour la compréhension des mutations intervenues dans la manière de faire les villes aujourd'hui.
Cette étude combine les approches de la géographie sociale et celles de la géographie des représentations. Elle interroges les pratiques spatiales et le rôle des acteurs urbains, dans une période où les uns et les autres changent profondément.

Garrigue... Le mot, employé seul évoque un type de végétation délimitant le « pays méditerranéen », il renvoie aux images du sec, du rocailleux, il fait parfois appel à une histoire agraire et au modèle agro-sylvo-pastoral propre aux régions du sud et aux zones de montagne. Ce terme, aujourd’hui, recouvre une nouvelle réalité. La garrigue reste encore, sur de vastes zones, un écosystème naturel préservé de l’occupation permanente des hommes. Mais elle tend aussi à être le réceptacle de l’urbanisation, de l’extension de la ville.

La logique métropolitaine s’oppose à celle qui se voudrait gardienne d’une mémoire à sauvegarder ; cette relation paradoxale initie cette étude. Celle-ci se construit sur le constat marquant d’une opposition entre d’une part l’émergence d’une nouvelle image et l’apport de nouvelles pratiques, et d’autre part, l’entretien de modes de vie, de discours hérités du passé et le maintien d’une mémoire sublimée, d’une forme de nostaIgie autour des notions d’identité, de tradition, de particularismes locaux. Comment peut-il y avoir coexistence et équilibre entre la figure de la garrigtie terre de mémoire et celle de la banlieue pavillonnaire banalisée ?

Comment ce territoire s’est-il peu à peu valorisé, comment a-t-il été objet de surenchère, voire de spéculation ? L’approche sensible de cet espace révèle une autre spécificité : l’architecture apparaît comme moyen d’expression d’une logique résidentielle individuelle, d’un positionnement de l’habitant par rapport aux autres populations, du quartier ou de la ville.

Comment s’est opéré ce passage de la garrigue « terre des pauvres » à la garrigue « terre des riches » ?

Partant d'une expérience de terrain en tant qu'élue minicipale et de vingt années de recherches universitaires, l'auteur explore la notion d'urbanité, thème central de son travail. Elle montre que la ville est partagée entre sa valeur d'usage (la ville comme "oeuvre") et sa valeur d'échange (en tant que lieu de développement dans lequel s'opèrent des échanges économiques). Cette opposition pose la question de la compatibilité du projet urbain avec les usages sociaux de la ville. Elle conduit à interroger ce qui fait le quotidien de la ville : l'habitat, la fête, la culture, la gouvernance, le pouvoir local. La société produit des villes. Les citoyens , par leurs pratiques, infléchissent leur fonctionnement. La démocratie participative est-elle l'une des clés du devenir urbain ?

La ville de Nîmes possède un riche patrimoine végétal : jardins privés, de proximité, jardins ouvriers, jardins semi-publics des lotissements, squares, jardins publics, jardins remarquables, jardins historiques comme le Jardin de La Fontaine qui participent de la qualité de vie de la cité. Après avoir dressé un état des lieux de ces espaces, l'auteur aborde la question des représentations et des usages du corps dans l'aménagement des jardins publics. Elle insiste sur le rôle que ces espaces ont à jouer dans l'aménagement des villes pour mieux répondre aux besoins biologiques et culturels des populations.

Située aux portes de l'agglomération nîmoise et soumise de plus en plus à l'influence de l'aire montpelliéraine, la Vaunage est devenue un espace très convoité.

Son attractivité tient à cette situation géographique mais aussi à un cadre de vie d'exception.

Son urbanisation rapide interroge. Coordonné par l'Agence d'Urbanisme et de Développement des Régions Nîmoise et Alésienne, un travail de diagnostic et d'analyse de terrain a été conduit par deux groupes d'étudiants de l'Université Paul Valéry (Master 2 Territoires de lUrbain) et de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Montpellier (deuxième année de licence) afin de mesurer les perspectives de développement local et les formes d'aménagement possibles face à l'urbanisation d'un territoire largement ouvert aux influences des villes voisines.

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