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Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition présentée du 10 février au 9 mai 1994 dans la Grande Galerie du Centre Georges Pompidou.
Regards croisés, tentative de rapprochement de l'art et de l'architecture sur le thème de la ville.
Reproduction d'oeuvres de peintres, de graphistes et photographes, de plans et dessins d'architectes.
Trois parties chronologiques composent l'ouvrage :
- 1870-1918 : naissance de l'urbanisme,
- 1918-1945 : la ville fonctionnelle, liée à l'architecture moderne,
- 1945-1993 : des grands ensembles en passant par les post-modernes, jusqu'à nos jours.

Comprendre comment ont évolué les tutelles qu'exercent les pays du Nord sur les pays africains et comment certains des mécanismes propres aux Etats et aux sociétés africaines ont aggravé leurs propres situations, resituer les actualités nationales dans la diversité africaine. Les enjeux africains, tout en étant dramatiques, n'en sont pas moins variés.
L'ouvrage est organisé en quatre parties : le temps colonial, la problématique euro-africaine (enjeux de la coopération), géopolotique africaine (lignes de fractures du continent), monographies (le point sur l'histoire et les données de base de chaque pays africain).
Cartes thématiques, tableaux synthétiques, portraits et chronologies complètent l'analyse développée par le texte.

L'ouvrage de Jean-Louis Guigou tente d'enrichir le débat national sur les relations complexes entre, d'une part, le visage territorial de la France en 2015 et, de l'autre, le développement économique de l'espace européen. S'appuyant sur les travaux prospectifs de la DATAR et sur des rapprochements entre la France et l'Allemagne, qui entretiennent avec leurs territoires des rapports différents, l'analyse permet de dégager quelques certitudes : l'aménagement du territoire est créateur d'emplois ; il peut contribuer à orienter l'économie vers un nouveau modèle de développement en réintroduisant le souci du long terme ; le rôle des territoires doit être réévalué dans toute stratégie de développement, dans la mesure où la compétitivité d'un pays se mesure aussi, et de plus en plus, à l'organisation des territoires.

L'auteur construit trois images de la France en 2015 à partir des tendances lourdes identifiées (surconcentration, mondialisation, métropolisation, expansion des nouvelles technologies de la communication, etc.) et des ruptures possibles (dérégulation, autonomisation, etc.). Le premier scénario est celui d'une France hiérarchisée, repliée sur elle-même et dominée par Paris ; le second correspond à une France disloquée ou éclatée, scénario catastrophe de type "californien" où individualisme, court terme et spéculation prévalent ; le troisième scénario correspond aux futurs souhaitables : l'ouverture externe et la cohésion interne, la solidarité et le polycentrisme dominent.

Cependant, l'auteur ne se contente pas d'identifier les futurs possibles : il propose une stratégie pour mieux positionner la France en Europe et pour régénérer l'aménagement du territoire : il s'agira, selon lui, de promouvoir une conception volontariste et européenne de l'aménagement, de prendre en compte le temps long dans la réflexion politique, d'entreprendre les innovations institutionnelles pertinentes et enfin de définir un projet ambitieux pour la France en 2015. Ses convictions personnelles illustrent donc la nécessité d'une politique d'aménagement du territoire forte et cohérente.

Dans ces pages, vous allez découvrir le témoignage de l’une des dimensions essentielles bien que souvent négligée des droits de l’homme : nos paysages.
Notre environnement, qu’il soit rural ou urbain, côtier ou intérieur, dégradé ou bien protégé, a des incidences inestimables sur notre qualité de vie. Ce ne sont pas seulement les sites d’exception qui méritent notre attention, ce sont aussi les espaces d’une grande variété dans lesquels nous vivons, et dont beaucoup ont subi de rapides changements.
Le Prix du paysage du Conseil de l’Europe récompense des projets qui s’efforcent de protéger et d’améliorer ces paysages. Porteurs des valeurs de l’innovation et de la collaboration, les lauréats et les nominés des cinq dernières sessions du Prix ont démontré que, dans la quête de la dignité humaine, notre environnement physique a toute sa place.
Ensemble, ils incarnent l’esprit de notre Convention européenne du paysage – premier traité international portant sur ce sujet – qui reconnaît que nos besoins économiques, sociaux, culturels et environnementaux ne sauraient être satisfaits de façon harmonieuse que dans des environnements durables. Les paysages reconnus pour leur qualité subviennent aux besoins des sociétés
dans lesquelles nous vivons et travaillons, et dans lesquelles nous protégeons notre espace de vie.
C’est un plaisir de rassembler leurs réalisations dans ce recueil et je formule le souhait qu’elles soient une source d’inspiration pour tous. Et, à tous les nominés du Prix du paysage, d’hier et d’aujourd’hui, je souhaite un plein succès.