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L'organisation des relations entre la ville et son agriculture constitue un enjeu décisif pour le futur. Mais à quelle échelle mettre ces relations ? Au niveau communal ou au niveau de l'agglomération ? Une démarche intercommunale est-elle nécessaire ? Ce dossier, s'adressant aux élus, aux techniciens des collectivités territoriales, aux agents de l'administration et à toutes personnes concernées par cette problématique, tente d'apporter des éléments de réflexion, voire des réponses.

La notion de paysage périurbain est vaste et complexe. Elle concerne à la fois la campagne, la ville, mais aussi la nature et la culture. Que recouvre véritablement le vocable paysage périurbain ? Comment peut-on l'appréhender ? Quelles sont ses spécificités ? Quelle protection ? Quels atouts ? Ce dossier, s'adressant aux élus, aux techniciens des collectivités territoriales, aux agents de l'administration et à toutes personnes concernées par cette problématique, tente d'apporter quelques éclaircissements à cette notion de paysage périurbain. Des illustrations et un témoignage viennent le compléter.

Ouvrage issu d'un séminaire de prospective urbaine organisé par le Certu traitant des multiples questions qui se posent face à l'étalement urbain, aux phénomènes de métropolisation de la ville et au développement de la périurbanisation. L'analyse rétrospective montre qu'il y a eu plusieurs vagues d'étalement urbain qui s'appuyaient sur des dynamiques différentes. Le processus d'urbanisation actuel est encore guidé par des logiques variables. Il serait possible de sortir de l'alternative "redensifier la ville" ou "laisser faire l'étalement urbain" en explorant une troisième voie consistant à organiser l'étalement suivant des axes de transports en commun structurant le périurbain. La gestion de ces entités complexes que sont devenues les agglomérations passera demain par des formes de gouvernement des villes associant largement la société civile et les acteurs économiques.

Résultats d'une enquête sur les manières d'habiter engendrées par la périurbanisation dans le contexte urbain de la métropole marseillaise. Renouvelant les études des années 1960 et 1970 sur les "pavillonnaires", ce travail confirme le rôle majeur de la maison et de son jardin dans l'imaginaire et les pratiques de ces habitants. Maison isolée, construite de plus en plus loin des parties denses de la ville, la "villa" participe de l'étalement urbain, transforme les espaces ruraux en "campagnes urbaines" et contribue à l'augmentation des déplacements dans les agglomérations. Entretenant l'illusion d'une coupure du monde, alors que se densifient les réseaux de surface comme les réseaux souterrains ou aériens, la villa produit une ville très étalée qui ne peut fonctionner qu'en relation avec des pôles de travail et de services.

La dynamique historique de la ville ne favorise plus l'agrégation de populations diverses dans un même espace. Elle génère une rupture qui correspond à un triple mouvement de séparation : l'embourgeoisement des centres-villes prestigieux, le départ des classes moyennes vers un périurbain moins coûteux et protégé, la relégation des populations les plus défavorisées dans des quartiers d'infortune. Les différentes contributions contenues dans ce numéro de la revue Esprit analysent ce phénomène. On trouvera également ici une réflexion sur l'état de la France urbaine après la politique de la ville, une étude sur l'avenir des métropoles et la mondialisation, des considérations sur la ville démocratique, l'Europe et la civilisation urbaine.

La Charente-Maritime n'échappe pas à l'étalement urbain. Les demandes de maisons individuelles des résidents locaux et des vacanciers y ont accéléré le processus d'extension territoriale. Devant cette évolution, le CAUE 17, faisant le constat d'un manque d'analyse préalable aux projets, a engagé une réflexion en y associant les professionnels, les collectivités et les administrations. Son directeur explique cette démarche qui a débouché sur un appel à projets en direction des communes, des constructeurs et des aménageurs.

Pointés du doigt pour leur médiocrité conceptuelle et environnementale, leur absence de qualité architecturale et urbaine et leur manque d'identité, les lotissements pavillonnaires restent cependant un mode d'urbanisation très prisé qui permet de satisfaire le souhait d'une grande majorité de Français d'habiter une maison individuelle. Le propos de ce livre est de présenter les démarches de projet les plus intéressantes de ces dernières années en France, en périphérie et dans les centres-villes, avec l'ambition qu'elles essaiment dans la production courante des lotissements. Cette sélection permet aussi de comprendre comment l'habitat individuel peut recomposer des fragments de la ville existante et, par une implantation et une organisation qualitative en périphérie, tendre vers la constitution d'une ville durable.

Les "classes moyennes" sont aujourd'hui au centre de nombreaux débats, tant scientifiques que politico-médiatiques. La revue Espaces et sociétés apporte sa contrubution, en examinant ce que les classes moyennes font des espaces et ce que les espaces font aux classes moyennes. Les articles réunis analysent la place occupée par l'espace dans la vie sociale et dans la construction identitaire des classes moyennes. Les espaces observés sont le logement, le quartier, la ville, la plage, en France, en Suisse, en Afrique du Sud et aux Etats-Unis. Les "entrées" sont les modes de vie résidentiels, les choix politiques, les rapports à la "mixité sociale et/ou ethnique". Un focus également sur le périurbain dans la rubrique Controverses avec les textes de Alain Bourdin, Jacques Lévy et Martin Vanier.

Avec le développement des modes de communication et de transports modernes, de la fragmentation de la famille et du boom des grandes surfaces commerciales, les modes de vie des habitants des zones urbaines se sont radicalement transformés. Le retour à la nature, la taille de l’habitation et l’accès à la propriété, difficile en centre-ville, sont quelques-uns des facteurs qui ont donné place à la périurbanité dans nos sociétés occidentales dans leur quête d’un mode de vie idéal et idyllique.
Cet ouvrage mêlant réflexions autour du périurbain et photographies d’artistes contemporains, est une synthèse des interventions et des échanges qui ont eu lieu durant les deuxièmes Rencontres du Forum Vies Mobiles intitulées « Des mobilités durables dans le périurbain, est-ce possible ? ». Il est à prendre comme un exercice d’interprétation autour des enjeux relatifs à ces formes d’urbanisation contemporaines qui se développent à travers le monde, et surtout en Europe. Il est également l’expression des échanges et de la confrontation de regards entre des chercheurs, des artistes et des professionnels de l’urbain et des transports.
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Œuvres reproduites de : Maria Thereza Alves, Andreas Angelidakis, Justin Bennett, Nicolas Boone, Olivier Culmann, Patrizia di Fiore, André Mérian, Jürgen Nefzger, Maïté Pouleur, Marion Poussier, Solmas Shahbazi, Hortense Soichet, Lars Tunbjörk, Ferjeux van der Stigghel, Atelier Van Lieshout.